Dans le dernier Distrowatch Weekly, Caitlyn Martin nous a offert une excellente revue de la dernière version de Slackware. Caitlyn connait bien Slackware : sur O'Reilly News, elle avait fait une revue l'année dernière de Slackware Linux 12.1. Elle a également écrit des revues de distributions basées sur Slackware comme VectorLinux, qui est une de ses distributions préférées, ou Wolvix.
Elle a présenté Slackware comme la plus ancienne distribution Linux, qui est développée par Patrick Volkerding. Ses objectifs sont d' être simple à utiliser et d' être stable. La lecture de la page de présentation sur le site de Slackware montre que la simplicité et la stabilité sont les deux maitres-mots caractérisant cette distribution.
Elle a effectué les tests sur deux machines : un g NETBOOK MESO de Sylvania (avec un processeur Intel Atom 1,6 GHz N270,1 Go de RAM et un disque dur de 80 Go) et un portable Toshiba Satellite 1805-S204 (avec un Celeron 1 GHz, 512 Mo de RAM et un disque dur de 20 Go). Elle n'a testé que la version 32-bit.
Certains points ressortaient de cette revue :
1) Installation, configuration, changements.
- une installation sans problème sur le netbook avec une configuration de X sans problème à l'aide de l'outil "xorgsetup"; par contre, sur le portable Toshiba, la configuration de X a été plus difficile : elle a été obligé de copier le fichier de configuration de X de sa VectorLinux dans /etc/X11 de la Slackware avec une manipulation qui n'est pas à la portée de tout le monde.
- la présence uniquement de LILO comme bootloader; cependant, Grub est présent dans les dépôts extra ou dans le répertoire extra du DVD.
- le support pour le système de fichier ext4 présent par défaut.
- un meilleur support pour le wifi avec la présence de wicd (dans le répertoire extra du DVD).
- Slackware Linux 13.0 arrive avec KDE 4.2.4 qui fonctionnait très bien sur le netbook; par contre, sur le Toshiba, KDE 4.2.4 était d'une lenteur déconcertante !
- la présence de Xfce 4.6.1 mais sans les applets, les applications et les plugins de Xfce Goddies qui ne sont pas présents non plus dans les dépôts officiels.
2) Utilisation.
- des performances excellentes, plus rapide que Xubuntu, Kubuntu, Mandriva, Fedora ou Pardus; seule VectorLinux 6.0 était plus rapide que Slackware 13.0 !
- certains paquets ne étaient pas présents comme OpenOffice.org ou GNOME par exemple.
- les taches d'administration se faisaient pratiquement toujours à l'aide de la console.
- le support multimédia était minimal !
- au cours des 3 semaines d'utilisation, Caitlyn n'a pas encore trouvé de bugs importants.
3) Autres ressources pour Slackware.
Dans ce chapitre, elle a présenté toutes les sources tierces pour Slackware pour trouver des applications manquantes ou obscures :
- Slacky.eu
- Linuxpackages.net
- Le dépôt de Robby Workman
- Slackbuilds.org
- SlackBuild repository, dépôt maintenu par Eric Hameleers
Elle a écrit ensuite sur les problèmes de dépendances avec Slackware : pour les appréhender, elle a donné quelques pistes comme le miroir de Stefano Stabellini, RequiredBuilder (outil utilisé par slapt-get, gslapt ou netpkg).
Ce chapitre est une excellente aide pour les nouveaux utilisateurs de Slackware qui cherchent des paquets manquant.
Cependant, elle a oublié de mentionner les dépots de Salix OS qui sont 100% compatibles avec Slackware 13.0. Avec l'aide de gslapt, la gestion des paquets devient presqu'aussi simple qu'avec apt-get sur Debian ou Ubuntu ! Je les ai essayé personnellement sur ma Slackware 13.0 : ils fonctionnaient très bien. Ces dépots apportent par exemple OpenOffice.org avec les paquets des traduction, Thunderbird avec également les paquets de traduction, vlc, tous les codecs multimédia,...
En conclusion, pour Caitlyn, Slackware 13.0 reste une “bonne vieille école” de formation à Linux ! Malgré des améliorations nettes, notamment concernant le support wifi, Slackware reste une distribution pour utilisateurs avancés de Linux, qui savent ce qu'ils font et qui sont à l'aise avec la ligne de commande. Les nouveaux venus doivent considérer Slackware comme un véritable apprentissage pour apprendre le fonctionnement d'une distribution Linux : ils ne doivent pas avoir peur de se retrousser les manches !
Même pour un utilisateur averti, Slackware est consommatrice de temps pour l'installation, la configuration, la gestion des paquets et de leurs dépendances, et la mise à jour. Pour elle, l'absence de système de gestion des paquets avec une gestion des dépendances est inexcusable en 2009 !
Cependant, pour elle, Slackware reste l'une des meilleures distributions. Slackware donne également aux utilisateurs un contrôle absolu sur ce qui se passe dans son système et comment les choses sont configurées.
Elle ne conseille pas cependant Slackware aux débutants. Par contre, pour les utilisateurs expérimentés, Slackware est un choix possible en fonction de ce que vous cherchez.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire la revue de Caitlyn sur Distrowatch.
Elle a présenté Slackware comme la plus ancienne distribution Linux, qui est développée par Patrick Volkerding. Ses objectifs sont d' être simple à utiliser et d' être stable. La lecture de la page de présentation sur le site de Slackware montre que la simplicité et la stabilité sont les deux maitres-mots caractérisant cette distribution.
Elle a effectué les tests sur deux machines : un g NETBOOK MESO de Sylvania (avec un processeur Intel Atom 1,6 GHz N270,1 Go de RAM et un disque dur de 80 Go) et un portable Toshiba Satellite 1805-S204 (avec un Celeron 1 GHz, 512 Mo de RAM et un disque dur de 20 Go). Elle n'a testé que la version 32-bit.
Certains points ressortaient de cette revue :
1) Installation, configuration, changements.
- une installation sans problème sur le netbook avec une configuration de X sans problème à l'aide de l'outil "xorgsetup"; par contre, sur le portable Toshiba, la configuration de X a été plus difficile : elle a été obligé de copier le fichier de configuration de X de sa VectorLinux dans /etc/X11 de la Slackware avec une manipulation qui n'est pas à la portée de tout le monde.
- la présence uniquement de LILO comme bootloader; cependant, Grub est présent dans les dépôts extra ou dans le répertoire extra du DVD.
- le support pour le système de fichier ext4 présent par défaut.
- un meilleur support pour le wifi avec la présence de wicd (dans le répertoire extra du DVD).
- Slackware Linux 13.0 arrive avec KDE 4.2.4 qui fonctionnait très bien sur le netbook; par contre, sur le Toshiba, KDE 4.2.4 était d'une lenteur déconcertante !
- la présence de Xfce 4.6.1 mais sans les applets, les applications et les plugins de Xfce Goddies qui ne sont pas présents non plus dans les dépôts officiels.
2) Utilisation.
- des performances excellentes, plus rapide que Xubuntu, Kubuntu, Mandriva, Fedora ou Pardus; seule VectorLinux 6.0 était plus rapide que Slackware 13.0 !
- certains paquets ne étaient pas présents comme OpenOffice.org ou GNOME par exemple.
- les taches d'administration se faisaient pratiquement toujours à l'aide de la console.
- le support multimédia était minimal !
- au cours des 3 semaines d'utilisation, Caitlyn n'a pas encore trouvé de bugs importants.
3) Autres ressources pour Slackware.
Dans ce chapitre, elle a présenté toutes les sources tierces pour Slackware pour trouver des applications manquantes ou obscures :
- Slacky.eu
- Linuxpackages.net
- Le dépôt de Robby Workman
- Slackbuilds.org
- SlackBuild repository, dépôt maintenu par Eric Hameleers
Elle a écrit ensuite sur les problèmes de dépendances avec Slackware : pour les appréhender, elle a donné quelques pistes comme le miroir de Stefano Stabellini, RequiredBuilder (outil utilisé par slapt-get, gslapt ou netpkg).
Ce chapitre est une excellente aide pour les nouveaux utilisateurs de Slackware qui cherchent des paquets manquant.
Cependant, elle a oublié de mentionner les dépots de Salix OS qui sont 100% compatibles avec Slackware 13.0. Avec l'aide de gslapt, la gestion des paquets devient presqu'aussi simple qu'avec apt-get sur Debian ou Ubuntu ! Je les ai essayé personnellement sur ma Slackware 13.0 : ils fonctionnaient très bien. Ces dépots apportent par exemple OpenOffice.org avec les paquets des traduction, Thunderbird avec également les paquets de traduction, vlc, tous les codecs multimédia,...
En conclusion, pour Caitlyn, Slackware 13.0 reste une “bonne vieille école” de formation à Linux ! Malgré des améliorations nettes, notamment concernant le support wifi, Slackware reste une distribution pour utilisateurs avancés de Linux, qui savent ce qu'ils font et qui sont à l'aise avec la ligne de commande. Les nouveaux venus doivent considérer Slackware comme un véritable apprentissage pour apprendre le fonctionnement d'une distribution Linux : ils ne doivent pas avoir peur de se retrousser les manches !
Même pour un utilisateur averti, Slackware est consommatrice de temps pour l'installation, la configuration, la gestion des paquets et de leurs dépendances, et la mise à jour. Pour elle, l'absence de système de gestion des paquets avec une gestion des dépendances est inexcusable en 2009 !
Cependant, pour elle, Slackware reste l'une des meilleures distributions. Slackware donne également aux utilisateurs un contrôle absolu sur ce qui se passe dans son système et comment les choses sont configurées.
Elle ne conseille pas cependant Slackware aux débutants. Par contre, pour les utilisateurs expérimentés, Slackware est un choix possible en fonction de ce que vous cherchez.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire la revue de Caitlyn sur Distrowatch.
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